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Madjo

Biographie

Créer, c’est avant tout partir du vide. Saisir les premières notes et les laisser filer, accepter de ne pas tout de suite les maîtriser. Pour dompter ce rien qui entraîne le tout, Madjo a choisi de revenir à la source.

La source, c’est d’abord cette maison familiale à Evian-les-bains, « la Villa Madjo », contraction de Madeleine et Joseph, les anciens propriétaires. C’est aussi là où ses grands-parents, puis ses parents ont vécu et répandu leurs histoires de famille, celles qu’on dit, et les autres aussi. Entre les murs de Mad & Jo, elle a posé ses machines et ses instruments, pour transformer en musique ces histoires secrètes et impalpables. Bilan de ses conversations avec les pierres : des sons qui frappent et rebondissent, des rythmes qui appellent l’urgence, une musique fugitive pour échapper à la mise en cage.

La source, c’est aussi l’essentiel et rien que ça. On connaissait déjà Madjo pour « Trapdoor » (Casablancas / Universal), son premier album épiphanique, et sa voix magnétique gorgée de soul. Pour « Invisible world », la chanteuse a décidé de planter seule son piquet dans la roche calcaire. Plus loin de Paris et de ses maisons de disque, elle creuse, déblaie, pour tenter de toucher le coeur et nous livre ce nouvel album, fait de monologues intérieurs, d’une fille qui aimerait réussir à parler à son père, d’un corps immobile qui n’a que ses souvenirs pour s’échapper, de ces histoires de famille dont on ne parle jamais.

La source, enfin, c’est la scène. Madjo a passé 3 ans sur les routes à jouer, tailler, épurer sa musique pour n’en garder que l’os. Alpiniste en vrai, elle chante avec son corps entier et agrippe les amarrages avec cette voix tantôt bien accrochée, tantôt suspendue dans le vide. Entourée du musicien/beatmaker Julien Vasnier, de l’ingénieur du son Julien Bar, et du multi-instrumentiste Boro Tripcevic, elle cisèle ses morceaux et invite les âmes de Björk, Nina Simone et Fiona Apple à rencontrer sa Haute-Savoie.

« Invisible world » semble sortir directement de la montagne, et lui emprunte son acoustique étrange et ses murmures inaudibles qui résonnent dans les creux des pierres. Ici, les boussoles s’affolent , et Madjo dresse, à l’horizontale et à la verticale son monde invisible.

Les Echos

Plus sombre et plus personnel, le second album de la Française ne choisit définitivement pas le chemin le plus facile pour rejoindre les monts sacrés du succès de son précédent “Trapdoor”. Mais comme le dit si bien un mantra “Le plus important est le chemin, pas la destination”.

Extrait du site des Inrocks

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